Mon histoire et le feng shui…

Le feng shui est venu à moi….

Il y a bien longtemps déjà, par une douce soirée automnale, mon amie L. me proposa d’assister à une conférence sur le feng shui. J’acceptai. Sans aucune conviction. Le feng shui, le japonais, la décoration minimaliste… Très peu pour moi.

C’est au cours de cette conférence que je découvris que le feng shui n’était ni japonais, ni minimaliste. La conférencière m’a attrapée. Ces exemples d’effets du feng shui étaient frappants.

En rentrant chez moi, je déplaçai mon canapé. Quand on déplace ses meubles, c’est signe de mauvaise circulation énergétique… On le sent, on cherche à rééquilibrer… On a besoin d’un peu de feng shui! Je ne déplace plus jamais mes meubles.

Et puis, alors que l’hiver avait blanchi nos aurores, ce fut mon anniversaire. Et mon enthousiasme sûrement débordant avait franchi les portes de ma demeure… et je reçus en cadeau un livre sur le feng shui. Je le dévorai. Et je fengshuisai ma maison. Je commençai par dynamiser la zone argent. Les résultats furent impressionnants. Puis j’introduisis des lampes, des plantes, des couleurs, des tableaux… Le contraire du minimalisme… Cependant, le feng shui n’est pas décoration… Et alors que je constatais régulièrement certains problèmes personnels, je réalisai que ces problèmes étaient affichés dans ma maison. Quelle merveilleuse découverte! Ma maison était à l’image de ma vie!

Et puis, encore, le temps passa. Je contactai M., Ô grande consultante, pour me former. Hélas… le budget, le budget… n’était pas compatible avec ce désir. Alors, je lis toujours plus de livres sur le feng shui. Je lis et critiquai. Je lis encore et encore. Et plus je lisais, plus je m’approchais de la limite livresque. Je percevais que les étoiles volantes, la temporalité, ne pouvaient s’expérimenter par les livres.

Alors, la vie qui est pleine de surprises s’occupa de moi. Un jour, j’eus le budget. Je pouvais me former. Je recontactai M. Une formation commençait bientôt, exactement quand c’était bien pour moi. Ma joie était grande! Enfin, j’allais me nourrir.